Robe KayUnger Vogue 1271 /2

Bonsoir tout le monde.
Aujourd'hui aura été une journée sans en ce qui concerne la couture. Mais même si je n'ai pas avancé sur ma robe en cours, cela ne m’empêche pas d'y penser fortement. Je suis pourtant trop fatiguée ce soir pour envisager de m'y attaquer. Petit conseil en passant : ne jamais coudre lorsqu'on est fatigué, c'est la cata assurée. Alors je compense ma frustration en dressant ici le bilan de mon travail "so far".


Je me suis fait plaisir en commençant par la pièce de résistance si l'on peu dire : les manches. Ce sont en effet ces manches qui m'ont poussées à choisir ce modèle. Je ne sais pas vous, mais je les adore. Elles sont l'attrait principal de cette robe sinon classique.
Mais pour en arriver là, il m'a fallu un certain temps et beaucoup de précautions, d'autant que le tissu de mon choix est très fin. Un satin de polyester de chez tissu.net à moins de 10 euros si mes souvenirs sont bons. Je l'avais acheté pour en faire une doublure et j'ai changé mon fusil d'épaule, estimant dommage de ne pas exposer ces jolis bouquets au grand jour.
Ces deux photos sont un aperçu du travail que m'ont donnés ces plis. Travail rendu encore plus nécessaire par le fait que les manches sont coupées dans le plein biais.

Enfin, après moult marquage, bâti et repassage j'ai obtenu une fort jolie manchette.


En raison de la finesse du tissu j'ai jugé bon de soutenir cette manche en la doublant d'un satin assez épais, lui.

Toujours pour donner un peu plus de tenue à ce tissu, j'ai entoilé toutes les pièces du corsages. Pour les amateurs de chiffres, cette robe ne compte pas moins de 42 pièces en comptant le tissu extérieur, la doublure et l'entoilage. Auxquelles il faut ajouter les pièces de la toile que j'ai réalisée au préalable. 
Autant vous dire qu'il en faut de la patience avant de pouvoir s'attaquer à la couture à proprement parler. Pour quelqu'un qui n'aime que très moyennement les étapes préalables, mais au combien nécessaires, du marquage et de l'entoilage, on peut dire que j'ai été servie.

Je ne doute pas que pour vous aussi, chers lecteurs, certains aspects de la couture sont moins agréables, pour ne pas dire pénibles. Lesquels ?

Je suis, par contre, toujours impatiente de voir ce que mon travail va rendre et je passe certainement plus de temps qu'il n'en faut à essayer sur moi ou sur Héléna le modèle, comme je l'ai fait hier soir. Ce que vous voyez ci dessus n'est qu'un aperçu en partie épinglé du corsage.
Cette robe prend forme peu à peu. J'espère qu'en fin de compte l'imprimé digital ne fera pas trop fouillis en raison des nombreuses découpes. Il est encore un peu tôt pour en juger. Soyons optimiste. Pas facile de savoir par avance le rendu d'un tissu une fois assemblé. On peut être surpris en bien ou en mal. Affaire à suivre...

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